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Parcs et jardins : le fleurissement estival est annoncé !
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Près de 16.700 fleurs ont été plantées à Boulogne-Billancourt en 50 points différents, dans un strict respect des principes du développement durable. Ce travail nécessite une organisation quasi chronométrée qui exige, tout d'abord, de retirer les ''plantes du printemps" (tulipes, jacinthes, etc.) avant de débuter les nouvelles plantations. La tendance choisie pour l'été 2021 est aux fleurs de couleurs violette, orange et blanche. Parmi les essences sélectionnées, on note également des plantes vivaces comme la sauge, le gaura (très florifère), la jacobine mais aussi la cinéraire ou le gnaphalium.
Zéro pesticide
Le fleurissement, comme l’entretien communautaire des espaces verts, s’inscrivent depuis de nombreuses années dans une démarche de développement durable. Les agents des parcs et jardins appliquent une méthode de gestion dite "différenciée". Ils choisissent les types de plantes ou de fleurs en fonction de leur entretien et de leur situation dans la ville. Et emploient des procédés respectueux de l’environnement. Les produits phytosanitaires ont été bannis dès 2008 dans les parcs et jardins, bien avant que les lois en promulguent l’interdiction, selon la démarche "zéro pesticide".
En ce mois de mai, Joseph, 57 ans, et Christophe, 42 ans, s’affairent avec leurs collègues devant l’hôtel de ville :
Nous sommes en train de planter 18 variétés différentes de fleurs, sourient-ils. Nous aimons ce métier. Les tâches sont diversifiées. Et c’est agréable de travailler en extérieur même si nous sommes parfois tributaires de la météo.
Du labourage des massifs à la plantation en passant par la tonte dans les parcs et jardins ou l’installation de potagers dans les établissements scolaires, les missions ne manquent pas tout au long de l’année. Seul bémol exprimé, comme la plupart des jardiniers, ils « tombent » souvent sur des déjections canines disséminées dans les massifs.
Les jardins ne sont pas des canisites !
Des panneaux d’information à destination des maîtres indélicats ont d’ailleurs été disposés en de nombreux points de la commune.
Les serres de GPSO, couveuse horticole
Depuis la mi-mars, 50.000 plantes vouées à l’ensemble du territoire de GPSO, dont Boulogne-Billancourt, sont choyées en vue de l’été.
Une majorité des plantations qui colorent les rues de Boulogne-Billancourt proviennent des serres de GPSO, implantées sur le domaine de Saint-Cloud (mais aussi à Sèvres et Chaville). Quatre agents du pôle horticole y travaillent toute l’année. Depuis la mi-mars, ils ont apporté un soin particulier aux quelque 50.000 plantes destinées au fleurissement estival du territoire de GPSO. Cette production en régie présente de nombreux avantages : elle permet une plus grande souplesse de travail, une meilleure réactivité et une réduction significative des émissions de CO2 liées aux transports ou aux livraisons. Un massif abîmé, par exemple, pourra être remplacé dans la demi-journée...