Les parrains

Les parrains de la Maison de la Planète :

La fleurettiste boulonnaise Astrid Guyart a remporté de nombreuses médailles nationales et internationales tout au long de sa carrière, dont plusieurs titres de championne de France et du monde, ainsi qu'une médaille d'argent en équipe lors des Jeux Olympiques de Tokyo. À l'issue de ces derniers, elle a décidé de prendre sa retraite sportive à 38 ans.

En parallèle, Astrid est ingénieure diplômée de l’EPF-École d’ingénieurs (ici), spécialisée en aéronautique et aérospatiale, et a travaillé pour de grands groupes comme Airbus ou Ariane. Elle est également auteure d'une collection d'albums jeunesse autour des valeurs du sport, écrits en collaboration avec plusieurs grands sportifs français.

Le skipper boulonnais est un véritable militant de la préservation des océans. Homme de convictions, Stéphane a à cœur de porter un projet associant sa passion de la course au large et son engagement dans le développement durable, afin d’en véhiculer les enjeux auprès du grand public.

Avec le projet TIME FOR OCEANS, la Ville souhaite véhiculer un message fort : la préservation des océans est une démarche multi-acteurs qui engage collectivement les institutions, les entreprises et les citoyens.

Jérôme Brisebourg codirige une société de formation en management et leadership dont l’objectif est de partager les meilleures pratiques issues du haut niveau. Il détient à son actif une quinzaine d’expéditions significatives, tant dans l’environnement haute montagne (à plus de 6.000, 7.000 et 8.000 mètres d’altitude) que polaire (traversée d’ouest en est du Groenland, pôle Nord).

Son projet d’Explorers Grand Slam a démarré il y a 15 ans avec l’ascension du Kilimandjaro. Il est monté en puissance et en difficulté progressivement et a gravi les plus hauts sommets de chaque continent, dont l’Everest. Il a également rallié le Pôle Nord et dernièrement le Pôle Sud, par la voie Amundsen via le Glacier Axel Heiberg, en ski-pulka a ainsi bouclé le Grand Chelem des Explorateurs, "l’Explorers Grand Slam". Ce défi n’a été relevé que par 67 personnes dans le monde à ce jour.

Attentif aux enjeux environnementaux et afin de compenser ces émissions en CO2, il s’est engagé à n’abandonner aucun déchet dans cette partie protégée du globe.

Greenlandia (voir ici) est construit en trois volets distincts qui interagissent entre eux :

Pédagogie : informer et susciter l’action

Il s’agit d’un vaste programme pédagogique entre la France et le Groenland, des jeunes de l’école primaire à l’université. L’objectif principal de Greenlandia est de transmettre aux jeunes générations, des connaissances concrètes et de qualité grâce à :

  • Une série d’outils pédagogiques inspirés de l’expédition, via notamment le volet de recherche scientifique mis en place avec les partenaires de Greenlandia.
  • La création de liens avec les jeunes du village d’Ittoqqortoormiit grâce à des initiatives pédagogiques basées sur l’échange et le partage autour de leur culture et leur mode de vie.
  • L’interrogation, par effet miroir, du lien que nous entretenons avec l’environnement, là où nous vivons.

Scientifique : comprendre la résilience et le changement climatique

Pour étudier ce lien entre la communauté et son environnement, Greenlandia est partenaire d’un consortium de recherche scientifique européen. Sa mission est de comprendre comment cette communauté s’adapte et de découvrir les clés de sa résilience d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Des échantillonnages et études scientifiques conduits par des laboratoires de sciences naturelles (climatologie, géologie, biologie, océanographie, glaciologie etc.) sont réalisés en même temps dans le Scoresby Fjord (Groenland). Ils permettront d’approfondir l’étude des problématiques principales identifiées par cette population (Recrudescence des ours blancs, fonte de la banquise et des glaciers, migrations des oies bernaches plus précoces etc.). Les données seront également comparées à celles collectées lors des expéditions du commandant Charcot.

Documentaire : un travail de mémoire et de sensibilisation

Des documents et des projets seront réalisés tout au long de cette aventure (Livres, expositions photographiques, reportages TV, documentaires, projets artistiques) pour garder une trace des changements rencontrés par la communauté dans cette période et sensibiliser le grand public à la beauté et à la fragilité de cette région polaire.

L’ingénieur et explorateur Corentin de Chatelperron recense à bord du Nomade des mers, aux quatre coins du monde, toutes les initiatives low-tech :

  • 85 pays référencés sur tous les continents
  • 754 initiatives documentées et continuellement actualisées
  • 12 domaines d’application. énergie, eau, nourriture, hygiène…

Toutes les informations sur le Low Tech Lab : cliquez ici