Le Plan Climat
L’Accord de Paris, fruit de la COP 21 (2015), a fixé l’objectif mondial de limiter le réchauffement moyen du globe à 1,5°C. Plus de 160 pays ont déposé depuis des engagements de réduction de leurs émissions de gaz à effets de serre. Par la suite, ces engagements nationaux devront être mis à jour tous les 5 ans. La France n’a pas attendu ces échéances internationales puisque dès 2007, elle organisait le Grenelle de l’Environnement, qui a abouti aux lois Grenelle 1 et 2 en 2009-2010. Ce cadre juridique attentif au respect de l’environnement a été complété en 2015 par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV).
La ville mobilisée pour la transition écologique
Pour voir le Rapport Développement durable 2021, cliquez ici
Le Plan climat air énergie territorial (2020-2025)
Ce document de référence sur la transition écologique du territoire a fait l’objet d’une nouvelle consultation publique du 9 novembre au 6 décembre 2020. Soumis au vote des conseillers territoriaux de Grand Paris Seine Ouest en cette année 2021, il cadre des objectifs majeurs : améliorer la qualité de l’air, diminuer la consommation d’énergie, ou encore mieux consommer en jetant moins. À cet égard, le succès des collectes solidaires de déchets électroniques témoigne de la volonté des Boulonnais pour s’inscrire dans cette démarche.
Les actions menées par GPSO
Face au défi climatique, le territoire a voté son nouveau Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) le 25 septembre 2019. Il affirme pour les six années à venir une politique publique renforcée autour de la diminution des émissions de gaz à effet de serre, de la préservation de l’environnement, de l’amélioration de la qualité de l’air et de la résilience de notre territoire. Le document a été transmis pour avis consultatif auprès de la Métropole du Grand Paris et de l’Autorité Environnementale de l’Etat. S’en suivra une consultation du public pour une approbation définitive du plan courant 2020.
Et parce que la qualité de vie des habitants est au cœur des préoccupations de la collectivité, GPSO se mobilise pour végétaliser les espaces publics et offrir toujours plus d’espaces de nature. Dans le prolongement, le développement de l’agriculture urbaine et du dispositif Jardiner ma ville, la gestion du patrimoine arboré ou encore la gestion différenciée mise en œuvre dans les parcs et jardins participent à préserver la biodiversité. Par ailleurs, pour faciliter les déplacements, le territoire intensifie son action en faveur des mobilités partagées (transports en commun locaux, covoiturage), actives et durables (plan vélo, Vélib’) ou encore décarbonnées (déploiement de bornes de recharge pour véhicule électrique, subvention VAE). GPSO a également étendu les consignes de tri des déchets et expérimente une collecte des biodéchets permettant de mieux valoriser nos déchets et ainsi préserver les ressources naturelles. Enfin, l’établissement agit sur le principal enjeu de la transition énergétique, la rénovation du bâti et notamment des logements représentant 31% de nos émissions de gaz à effet de serre, par le renforcement de GPSO Energie, Agence locale de l’énergie et du climat, pour assurer un accompagnement poussé des projets de rénovation énergétique des habitants et entreprises, et par la mise en œuvre de dispositifs de subventions pour l’habitat individuel (Déclic Energie) mais aussi en direction des copropriétés avec le nouveau dispositif OHQ qui propose un accompagnement technique et financier notamment en direction des publics fragiles. Ces dispositifs seront étendus, renforcés, mis à jour et complétés pour que l’accompagnement proposé permette de répondre toujours mieux aux problématiques et attentes des usagers. Seulement, au-delà de la réponse et des mesures proposées par les acteurs publics locaux, il s’agit aussi de l’expression commune par laquelle chacun est invité dans son quotidien à répondre à cet enjeu en s’appropriant et multipliant de simples gestes éco citoyens responsables : en somme, l’affaire de tous !
La végétalisation de l'espace public
Elle s’est poursuivie avec la création d’îlots de fraîcheur et la plantation d’une centaine d’arbres : végétalisation de la place haute, pose de jardinières de pleine terre rue Yves-Kermen, création d ’un nouveau jardin de 2 500 m² rue du Point-du-Jour, projet de jardin de 5 700 m² rue Gallieni ou encore lancement de la "petite forêt" plantée sur le parvis de l’école du Numérique. À noter, l’obtention du label « Écojardin » de l’Agence française pour la biodiversité et du ministère de la Transition écologique et solidaire pour le parc de Billancourt.
L’eau et la Seine
L’ambition environnementale du quartier du Trapèze de l’île Seguin a été renforcée via la délivrance par les services de l’État de l’arrêté loi sur l’eau. Il permettra de poursuivre et d’achever les travaux du Trapèze et de l’île Seguin, où seront plantés 400 arbres avec un jardin de 15 000 m². Les principes de respect de la biodiversité perdurent et sont encore renforcés concernant la ZAC Seguin-Rives-de-Seine, ainsi que les modes constructifs pour la terminer. Le projet de rénovation du port Legrand via la société coopérative d’intérêt collectif Boulogne-Billancourt Sport développement s’inscrit dans cette démarche.