Jeunesse, Sport
Sarah-Léonie Cysique proche de son rêve olympique
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Récemment médaillée d'argent au Grand Chelem de Düsseldorf, la judoka Sarah-Léonie Cysique continue sa course vers les Jeux Olympiques de Tokyo. Depuis plus d'un an, chaque combat est l'occasion pour la jeune femme de montrer ses qualités à la Fédération Française de Judo, afin de décrocher sa qualification. "Je prends les compétitions une par une, même s'il est difficile de ne pas faire le lien avec les Jeux Olympiques. J'essaie de rester focaliser sur le jour J pour donner le meilleur de moi-même" , confie-telle. En compétition avec Hélène Recevaux, son unique conccurente en lice dans sa catégorie des -57 kg, la licenciée de l'ACBB Judo doit s'imposer. Notamment lors du Grand Prix de Géorgie à Tbilissi, du 25 au 27 mars et du championnat d'Europe au Prague, République Tchèque, du 2 au 3 mai.
"Décrocher une médaille serait déjà exceptionnel"
Sarah-Léonie Cysique souhaite se faire un nom dans le monde du judo, un objectif qu'elle entrevoit. "Lors des championnats du monde à Tokyo en août 2019, j'ai surpris tout le monde, moi-même compris. Je ne suis pas passée loin du titre. À ce moment-là, je me suis dit : c'est possible. Je dois acccélérer pour aller aux JO". Une perfomance récompensée par le maire de Boulogne-Billancourt en novembre dernier. Elle a aussi reçu la médaille de la Ville lors d"une cérémonie en septembre 2019.
Cela dit, elle n'a pas l'impression d'être prête." Avec de la volonté, du travail, de la rigeur je peux y arriver., confie Sarah-Léonie Cysique. Je ne suis pas en retard comparé aux autres champions qui débutent très jeunes". La judoka de l'ACBB porte l''ambition de devenir championne olympique : "Décrocher une médaille serait déjà exceptionnel" .
Une préparation physique et mentale
Afin d'être au rendez-vous, la jeune femme s'entraîne deux fois par jour du lundi au vendredi. Au programme : séance "randori", c'est-à-dire combat, et une autre de préparation physique ou de technique. Des journées très chargées, puisqu'elle alterne avec son travail d'agent commercial à la SNCF.
La judoka développe également son mental. Pour gérer la pression qui lui cause parfois du tort. Comme au Grand Chelem de Paris début février, où elle avait terminé en 5e position. Sarah-Léonie Cysique est suivie par une prépatrice mental depuis plus d'un an. "Ça m'aide beaucoup. C'est aussi important que le reste et même dans la vie de tous les jours", assure-t-elle. Une préparation qu'elle affine avec le soutien des autres athlètes de l'ACBB Judo. "On est très soudé entre nous" .