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Laurent Masson, animalement vôtre

Amicalement surnommé "l’ange des animaux" par ses proches, le vétérinaire boulonnais Laurent Masson est le médecin dont rêve toute famille… et le vétérinaire sanitaire de l’événement boulonnais l’Animal en ville.

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Sa discrétion ne l’empêche pas d’être l’un des plus célèbres vétérinaires de la ville. L’un de ses doyens aussi.
"Originaire du Territoire de Belfort, j’ai vécu entouré d’animaux, déclare Laurent Masson. Du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu faire ce métier. Adolescent, j’ai eu la chance de croiser le fameux vétérinaire et animateur pour la télévision Michel Klein, qui a confirmé mon envie d’exercer dans ce domaine. J’ai suivi mes études à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, dont je suis diplômé, avec pour spécialisation “animaux de compagnie”. Je suis arrivé à Boulogne-Billancourt un peu par hasard en l’an 2000. Je cherchais à m’installer en libéral et j’ai remplacé l’une des deux vétérinaires installées ici."
De deux vétérinaires, ils sont passés à six aujourd’hui, secondés par six infirmières. Au fil des ans, la clinique vétérinaire des Passages s’est fait un nom. Située en centre-ville, elle dispose de tout ce qu’il faut pour bien œuvrer : salles de consultation, de chirurgie et d’hospitalisation, radiographie, échographie, laboratoire d’analyses, laser médical. Elle est ouverte 7 jours sur 7, avec une importante amplitude horaire, et la salle d’attente ne désemplit pas.. Le cabinet accueille plus de 250 animaux par semaine, nouveaux animaux de compagnie compris, rongeurs, furets, oiseaux…

"C’est un métier de passion, qui exige amour des animaux, rigueur et démarche scientifique", dit Laurent, qui possède tout cela. Avec, en plus, une bienveillance innée. Comme le confie cette Boulonnaise venue avec ses corgi et carlin, "je lui envoie tous mes amis de Saint-Cloud, Sèvres, Paris". Quand une autre renchérit : "Il sait que j’ai peu de moyens financiers, que j’aime beaucoup mes chats, alors, parfois, il est compréhensif." Ce "pédiatre des animaux", comme il se définit, reçoit majoritairement des chats, des chiens, de toutes tailles, mais aussi des lapins, des hamsters… Il insiste sur le fait que "prendre un animal doit être un geste réfléchi" : ne pas acquérir un chien berger si l’on vit dans un studio, être conscient qu’un animal se garde toute une vie…
"Aujourd’hui, l’animal est devenu un membre à part entière de la famille, explique le vétérinaire. Les maîtres font un suivi régulier de leur animal. Ils en prennent encore plus soin qu’autrefois. Ils s’impliquent davantage dans l’éducation." Avec ce docteur, ils peuvent avoir confiance : "L’animal devient le nôtre le temps d’une consultation, d’une opération, d’une hospitalisation."

Il suit des bêtes boulonnaises pendant plus de quinze ans parfois, partage avec les maîtres toutes les étapes de la vie, la dernière comprise. Un moment toujours éprouvant.
"Rien ne me fait plus plaisir que de revoir un propriétaire avec lequel j’ai vécu les derniers instants d’existence d’un compagnon et qui revient avec un nouvel animal, prêt à recommencer une nouvelle “belle histoire” avec nous. Nous nous sommes quittés en pleurs et nous nous retrouvons avec le sourire", continue-t-il.

"L'animal en ville, manifestation de qualité, c'est important d'y participer"

Laurent Masson est profondément attaché à Boulogne-Billancourt, ses trois enfants y ont suivi leur scolarité, ses nombreux "patients" le saluent dans la rue. Il s’y sent comme un poisson dans l’eau : "À Boulogne-Billancourt, nous bénéficions d’un environnement privilégié, avec de nombreux espaces verts, ce qui plaît aux propriétaires de canidés."

Il est aussi très investi dans la vie locale et participe depuis sa création à l’Animal en ville au titre de vétérinaire sanitaire. "C’est une manifestation de qualité. La mairie met à disposition un stand pour les vétérinaires. C’est important d’y participer. Nous pouvons faire connaître notre profession, donner des renseignements. J’ai d’ailleurs toujours plaisir à croiser ce jour-là des propriétaires d’animaux que je connais." Ce passionné affectionne autant les maîtres que leurs "rejetons". Il est donc populaire, forcément.