Paroles de boulonnais
Cécile Poprawa, la candidate boulonnaise de Koh-Lanta
Publié le
Maman épanouie de deux enfants, la Boulonnaise Cécile Poprawa participe actuellement à Koh-Lanta, le jeu télévisé sur TF1 suivi par des millions de téléspectateurs. Une aventure qu’elle rêvait de vivre depuis vingt ans.
Vraie citadine, Cécile Poprawa admet ne "rien y connaître en survie". Néanmoins, actuellement à l’écran dans Koh-Lanta, elle réalise un rêve "vieux de plus de vingt ans". Toujours présente après les deux premiers épisodes, la candidate boulonnaise vit une aventure "aux antipodes de sa vie quotidienne". À 41 ans, Cécile est maman d’un garçon de 7ans et d’une fille de 2 ans et habite depuis plus de quinze ans à Boulogne-Billancourt. "Avec mon mari Rodolphe, nous nous sommes installés dans cette ville car elle porte toutes les valeurs propices à une vie de famille, dit-elle. On aime le quartier du centre-ville, la Grand-Place et le cinéma." La "complètement" Boulonnaise apprécie y faire son shopping, retrouver ses amies pour un apéro et s’y détendre après le travail. Diplômée en commerce international, Cécile a une solide expérience en marketing, d’abord chez Pernod-Ricard, puis dans le commerce de luxe. Directrice de restaurants depuis dix ans, elle est aujourd’hui directrice de la commercialisation de Boom Boom Villette, un centre commercial avec boutiques, restaurants, cinéma et activités de loisirs. Au travail comme dans sa vie personnelle, Cécile se définit comme une personne fonceuse et positive.
"J’AI ESSAYÉ EN VAIN D’APPRENDRE À FAIRE DU FEU"
Persévérante, elle postule plusieurs fois à Koh-Lanta avant d’être enfin contactée pour le casting :
Je suis restée moi-même, battante et déterminée. Je ne suis pas une aventurière mais plutôt aventureuse dans l’âme.
Pas attirée par la médiatisation ni par l’argent, Cécile réussit à convaincre le jury en montrant sa grande motivation pour rejoindre les 20 autres candidats dans cette expérience hors du commun. Le tournage de Koh-Lanta est alors prévu pour avril-mai 2023. La sélection dure environ six mois, pendant lesquels Cécile poste des photos et des vidéos de présentation, participe à des visioconférences puis à des réunions avec les producteurs avant de consulter un médecin pour passer des tests de santé.
La bonne nouvelle est tombée à l’heure du déjeuner, raconte-t-elle. J’ai tout abandonné sur place, mon plateau, mes collègues… J’ai aussitôt appelé mon mari et j’ai versé ma petite larme. C’est vrai, j’y croyais, mais c’est resté un moment extraordinaire. J’étais tellement heureuse !
Les semaines qui suivent lui permettent de s’organiser et de se préparer… Un peu. Car Cécile n’est pas une grande sportive. Elle fréquente "irrégulièrement" la salle de sport de la rue de la Saussière. "Bien sûr, je me suis mis la pression, indique-t-elle. Je suis allée à la piscine municipale pour faire quelques longueurs. J’ai aussi essayé, en vain, d’apprendre à faire du feu en prévision de mon arrivée sur le camp des naufragés." Puis, le jour J arrive. Direction les Philippines. "Les premières heures sont surréalistes, commente-t-elle. Dès le premier jour, c’est parti. On découvre à peine les autres candidats que le jeu commence d’emblée." Le face-à-face avec Denis Brogniart permet à Cécile et aux autres aventuriers de réaliser enfin ce qui leur arrive : "Il est très grand, très impressionnant, mais aussi très sympa et bienveillant."
UNE EXPÉRIENCE DE DINGUE
Au début, les nuits sont difficiles en compagnie des insectes, et le manque de confort, d’hygiène et d’alimentation est bien réel. "J’ai pourtant trouvé ce jeu très humain, souligne la Boulonnaise. Nous formons une belle bande et nous sommes désormais tous unis par cette expérience de dingue. On est devenus comme une famille. " Membre de l’équipe rouge, Cécile s’en sort bien pour le moment. "Les épreuves de confort et d’immunité procurent une vraie montée d’adrénaline. Nous avions sans cesse envie d’affronter l’équipe adverse. Et comme je n’aime pas perdre, je me mettais moi-même à l’épreuve." Ces rendez-vous constituent également un repère dans le temps pour les candidats. Car les journées et les nuits peuvent être longues sur le camp. "Heureusement, je savais que Rodolphe avait pris le relais pendant mon absence, précise-t-elle. Il a vraiment assuré, et je pouvais aussi compter sur le soutien moral de mon père et de mes sœurs. Leurs encouragements m’ont permis de me consacrer entièrement à mon défi personnel." Désormais rentrée à la maison, elle savoure la diffusion des épisodes en famille, heureuse de son expérience et de pouvoir enfin montrer aux enfants ce qu’elle a accompli, même si "le camping, ce n’est toujours pas mon truc".
Propos recueillis par Jean-Sébastien Favard
Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité. Tous les mardis à 21h10 sur TF1. NB : Le tournage de Koh-Lanta a eu lieu aux Philippines en avril et mai 2023. Compte tenu de la diffusion actuelle des épisodes sur TF1 et pour des raisons liées aux règles du jeu, il n’est pas possible d’indiquer quel résultat a obtenu la candidate boulonnaise, ni celui d’aucun autre candidat toujours en lice.