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Sur la piste de la mésange bleue

Participez à l'observatoire de la biodiversité de septembre à novembre 2024 !

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Dans le cadre du déploiement de sa stratégie territoriale pour la biodiversité, Grand Paris Seine Ouest a lancé un observatoire participatif des espèces sauvages, ouvert à tous. Après l’écureuil roux, le rouge-gorge, le hérisson et le rougequeue noir, partez sur la piste de la mésange bleue ! Grâce à vos données, GPSO pourra avoir une compréhension plus fine de la répartition de certaines espèces et adapter ses aménagements et pratiques de gestion, afin de mieux préserver leurs lieux de reproduction, de refuge et de nourriture.

Quand et comment participer ?

Vous avez observé une mésange bleue dans son milieu naturel, ou non loin de chez vous ? Signalez-nous sa présence et contribuez à l’enrichissement des connaissances sur la faune sauvage du territoire. De septembre à novembre, vous êtes invité à indiquer sur notre cartographie en ligne les lieux et dates auxquels vous avez aperçu une mésange bleue : www.seineouest.fr/mesange-bleue

Vous pouvez également suivre dans votre ville le nombre de spécimens identifiés sur cette cartographie en ligne.

Comment reconnaître une mésange bleue ?

La mésange bleue est un oiseau commun en France : on la trouve sur tout le territoire où elle vit globalement dans des boisements, des parcs et des jardins. On peut aussi la trouver en montagne. La mésange bleue se caractérise par la couleur bleu cobalt sur la partie supérieure de sa tête, sur ses ailes et au-dessus de sa queue. Ses joues et son front sont blancs avec un bandeau noir sur les yeux qui rejoint sa nuque et forme un collier tout autour de son cou. Sa poitrine et son ventre sont jaunes et une partie de sa nuque a une tache verte. Une fois adulte, la mésange bleue a une taille moyenne de 10 à 12 cm pour un poids moyen d’environ 11g.

Quand la rencontrer ?

Toute l’année, pendant la période de nidification et l’élevages des oisillons, on peut l’apercevoir chercher de la nourriture pour ses petits. En période plus froide de fin elle recherche de la nourriture composée de graines et de baies.

Où vit-elle ?

La mésange bleue construit son nid dans des trous d’arbres ou des nichoirs. Il se compose d’une base de mousse et de poils divers. Elle pond 2 à 18 œufs à partir d’avril. La taille de la ponte varie selon l’altitude, la qualité de l’habitat et le volume de la cavité. L’incubation dure 2 semaines et l’envol a lieu entre 2 et 3 semaines après l’éclosion.

De quoi se nourrit-elle ?

La mésange bleue se nourrit surtout d’insectes et d’araignées. Elle change de régime durant l’hiver cherchant les graines, les baies et les fruits sauvages. Elle passe beaucoup de temps à inspecter rameaux et feuilles avec agilité et dans des positions parfois acrobatiques ou il n’est pas rare de la voir perchée au bout d’une branche la tête en bas.

Un acteur de la biodiversité

Elle contribue à la régulation des populations d’insectes et limaces et limite la présence de certaines espèces nuisibles pour la santé comme les chenilles processionnaires. Sa présence est un indicateur de la santé d’un écosystème. Une espèce protégée C’est une espèce intégralement protégée depuis l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

Comment favoriser sa présence dans les jardins ?

  • Laissez des espaces de nature spontanée, tels que des petites prairies fleuries ou des massifs variés (Noisetier, Sureau, Erable champêtre, Aubépine, Viorne boule de neige, Cornouiller, Framboisier…).
  • Conservez, quand c’est possible, les vieux arbres, les cavités qui les composent sont occupées au printemps.
  • Complétez par l’installation en hauteur de nichoirs pour mésanges. Avec un trou d’envol de diamètre allant de 26mm à 32 mm.
  • Favorisez la diversité dans votre jardin pour la biodiversité en aménageant des zones sauvages avec des feuilles mortes, des tas de bois et des espaces de sol nu où la mésange bleue peut chasser les insectes.
  • Limiter l’usage de produits de traitements qui peuvent nuire aux insectes dont dépend cet oiseau.
  • Tenir compte de la présence des prédateurs naturels comme les chats