Médiathèques, Education, Jeunesse
Succès de l’aide aux devoirs dans les médiathèques municipales
Publié le
Je reviens aujourd’hui pour finir mes devoirs de mathématiques et de français avec l’éducatrice.
Ce jeudi 15 avril, comme Ruben, élève de cinquième, une demi-douzaine d’enfants planchent sur leurs exercices et révisent leurs leçons dans la salle multimédia de la médiathèque du Trapèze. "Mes parents n’ont pas toujours le temps de m’expliquer mes devoirs, signale Kenza, 9 ans, en CM1 à l’école Casteja. J’aime bien travailler ici et me faire aider en lecture et en écriture."
Après un an de crise sanitaire, de périodes de confinement, de fermetures d’école ou de classes, et de cours en ligne, la Ville a souhaité soutenir les élèves boulonnais, du CP à la terminale, en organisant des séances d’aide aux devoirs dans chacune des cinq médiathèques pendant les vacances scolaires du 13 au 24 avril.
Mon papa a vu l’annonce sur Internet, indique Chloé, 6 ans, en CP à l’école Jean-Baptiste-Clément. J’ai apporté mes devoirs pour apprendre à lire et à bien articuler.
Encadrés par une dizaine d’animateurs municipaux, cinq professeurs d’anglais de l’association Play English et quatre éducateurs spécialisés de l’Institut de formation, d’animation et de conseil (Ifac), les enfants ont bénéficié de ce dispositif mis en place pour la première fois par la Ville.
Une aide dans toutes les matières
"Nous leur apportons une réelle aide pour leurs devoirs dans chaque matière, précise Marjorie, éducatrice spécialisée de l’Ifac. Ici, les enfants ne sont pas tentés par la télévision ou l’ordinateur, ni perturbés par leurs petits frères ou petites sœurs." Giovanni, 10 ans et demi, en CM2 à l'école de la Biodiversité, s’est déplacé "pour être au calme, emprunter ensuite des livres à la médiathèque et en profiter une fois à la maison". De leur côté, les parents ont salué l’initiative de la Ville. Les différents créneaux proposés, libres d’accès et sans inscription, leur ont offert une parenthèse salutaire.
C’est effectivement une bonne idée, conclut Tania, professeur d’anglais. Non seulement cela offre du temps libre et soulage les parents, mais c’est aussi bénéfique pour les enfants de recevoir des conseils de professeurs différents.
Jean-Sébastien Favard (avec Estelle Demangeon)