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Les collégiens de Landowski entretiennent le lien armée-nation et le devoir de mémoire
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Classe de défense : un partenariat avec le « Beautemps-Beaupré » pour les 4e A
La 4e A est une CDSG, ce qui signifie "classe de défense et de sécurité globale". Dans ce cadre, "les élèves ont conclu un partenariat avec le navire de la marine nationale le Beautemps-Beaupré, dont la Ville est marraine, indique Nancy France, professeur d’histoire-géographie. Ils ont établi plusieurs rencontres avec l’équipage en visio-conférences pour mieux connaître les missions des marins. En novembre prochain, quand ils seront en 3e , ils envisagent d’aller à Brest et de monter à bord". Les 4e A ont également participé à la Flamme de l’égalité, un concours mémoriel dont le thème portait cette année sur "travailler en esclavage".
Nous avons composé et écrit les paroles d’une chanson, indique Camille, 14 ans. Nous avons travaillé par petits groupes et appris beaucoup sur l’histoire de l’esclavage.
Enfin, dix d’entre eux ont participé au Rallye citoyen, le jeudi 20 mai, au mémorial de l’escadrille Lafayette à Marnes-la-Coquette. Ces volontaires ont commencé la journée avec la cérémonie des couleurs et des activités sportives, puis ils ont découvert les métiers de la police, la garde républicaine, les sapeurs-pompiers, l’armée, ainsi que le service pénitentiaire.
2e prix au Concours national de la Résistance et de la Déportation
Anisse, Charlotte, Noémie et Syphax, quatre élèves de 3e du collège Landowski, ont obtenu le deuxième prix de l’académie au concours national de la Résistance et de la Déportation, dont la remise s’est tenue le vendredi 25 juin au Mémorial du Mont-Valérien. Encadrés par Anne Riaux, professeur d’histoire-géographie, les élèves boulonnais ont rédigé les correspondances de jeunes Français engagés en résistance pour différentes raisons.
Nous nous sommes inspirés de vrais résistants, explique Noémie, 14 ans. Nous avons été impressionnés par tous les risques qu’ils ont pris pour eux et leurs familles.
Un lycéen, une adolescente juive, un jeune homme qui rejoint de Gaulle à Londres et une jeune femme intégrée au réseau du musée de l’Homme… "Le choix du genre épistolaire rend le récit plus vivant, ajoute Syphax, 13 ans. En imaginant les écrits de ces personnages, nous nous sommes facilement identifiés à eux".