Environnement, Vie des quartiers
GreenShoot, créateur de potages boulonnais
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Voilà quinze ans que les soupes fraîches GreenShoot se sont invitées dans les rayons des grandes et moyennes surfaces. Quinze ans que Julien Ponceblanc s’est servi de son atavisme provençal, de son goût pour l’alimentation de qualité et de son air des tendances à venir pour concevoir des recettes de potages, gaspachos et smoothies fabriqués dans les règles de l’art culinaire, tout en demeurant un entrepreneur profondément solidaire au cœur d’une ville qu’il aime.
Naissance du premier potage boulonnais
Comment se concocte une soupe fraîche de la gamme GreenShoot ? Dans une cuisine, mais pas n’importe laquelle : celle, boulonnaise, de Julien Ponceblanc. Là où est né le premier potage quand, en 2005, diplôme commercial en poche, il se lance dans un secteur auquel il croit fermement. Quinze ans plus tard, la gamme compte une vingtaine de recettes déclinées en plusieurs conditionnements. Pour autant, le savoir-faire est resté le même :
Par où je commence ? Par aller au marché, Escudier ou Billancourt, acheter des légumes, des arômates, des épices. L’inspiration, je la puise dans les voyages, les articles, et je suis amateur de bistronomie. Je suis à l’écoute des idées des chefs qui réinventent. Une bonne recette, c’est 90 % de transpiration et 10 % d’inspiration...
Et on le croit quand il raconte que, sur les vingt idées déposées sur la table par son équipe et lui-même au début du processus, une seule, après un an de tâtonnements et de révisions, aboutira dans votre assiette. L’ingrédient principal : l’exigence. Celle envers les produits, dont il faut pouvoir s’assurer de la qualité ; mais aussi concernant les dosages, des matières grasses ou du sel, réduits au minimum.
Nous restons soumis - c’est la poésie de ce métier - aux lois de Dame Nature. Donc à une météo désastreuse, ou à une rupture de livraison en cas de crise matière. Nous avons un cahier des charges minutieux, des AOP, des légumes cultivés soigneusement... Par exemple, nous avons abandonné les tomates de serre pour celles de pleine terre.
La gamme est en effet bio à 70 %, et continuera à évoluer dans ce sens. Un engagement écologique qui a conduit en 2020 à l’abandon, certes compliqué à mettre en œuvre mais définitif, du plastique au profit du 100 % recyclable.
"Boulonnais de cœur et d’âme"
Le fondateur de GreenShoot est un homme de fidélité. D’abord aux premiers clients qui lui ont fait confiance, les enseignes Monoprix et Carrefour, où la marque est toujours très présente. Ce qui ne l’empêche pas de diversifier ses "terrains de jeux" :
J’ai créé une nouvelle division dans l’entreprise, la Restauration hors domicile (RHD) : nous innovons avec des distributeurs self-service, appelés “dispensers”, qui délivrent des bols de soupe à bonne température, et que nous implantons dans les immeubles d’entreprises, les cafétérias, le transport aérien ; nous avons aussi noué des partenariats avec le Club Med et les hôtels Accor.
Sa gratitude va aussi à sa ville, puisqu’il se dit "boulonnais de cœur et d’âme", dont il aime, en hédoniste, la vie familiale, les infrastructures, les espaces verts et la jovialité.
J’ai toutes les raisons de participer à son développement : c’est notre port d’attache.
Il livre ainsi des soupes à distribuer lors de la Fête des Cigales, au Dîner en blanc, lors du Merry Christmas de la place des Écoles...
GreenShoot solidaire
Il ne le mettra pas en avant, mais GreenShoot approvisionne également en toute discrétion la Croix-Rouge ou les Restos du cœur, entre autres associations. Au cours de la crise sanitaire liée au Covid-19, des hôpitaux parisiens et les Ehpad boulonnais ont reçu des potages gratuitement.
La soupe, c’est très symbolique dans l’inconscient collectif, ça parle de racines. Nous sommes une entreprise à but lucratif, il faut évidemment la faire vivre le plus longtemps possible, mais sans oublier ceux dans le besoin.
L’équipe de GreenShoot ne cesse jamais d’avancer. Aucune trêve n’a été observée pendant le confinement. Au contraire, la réflexion s’est intensifiée, sur la prochaine "collection" de soupes (deux par an), mais aussi sur les bons moyens de surfer sur la tendance du bien-manger, de conduire les citadins pressés à profiter d’une pause-potage vitaminée et savoureuse. Si la marque est leader sur son marché, c’est grâce à sa créativité. La soupe, ou l’art de réinventer...