Environnement, Sport
Cap sur le Vendée Globe 2020 pour Stéphane Le Diraison
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Seule course à la voile autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le Vendée Globe est bientôt de retour ! 33 conccurents - un chiffre record - prendront le départ de la 9e édition, prévu jeudi 8 novembre aux Sables d'Olonnes. Soutenu par la Ville de Boulogne-Billancourt, les groupes Suez et Bouygues et le Département des Hauts-de-Seine, Stéphane Le Diraison sera de la partie. Au programme : 40.075 kilomètres, soit 21.638 milles, à effectuer le plus rapidement possible (74 jours et 3 heures lors de la dernière édition).
Une reprise en douceur
Après plusieurs mois de chantier interrompus par la pandémie de COVID-19, Stéphane Le Diraison avait repris la mer fin juillet au large de Lorient à bord de son Imoca Time for Oceans, rénové de pied en cap et beaucoup plus performant. "Mes premières sorties ont été rassurantes. Au portant, dans la brise, le bateau a une capacité d’accélération sans commune mesure avec ses anciennes capacités. Les modifications ergonomiques rendent sa conduite beaucoup plus naturelle et limitent les déplacements à bord. Nous sommes pleins d’espoir !"
Mission accomplie au Défi Azimut
Passée cette remise en route, le skipper boulonnais a participé au Défi Azimut, organisé du 9 au 13 septembre au large de Lorient. Rassemblant 17 bateaux, dont 13 foals, cette compétition mêle runs, parcours en double et tour chronométré de l'île de Groix : un challenge qui a permis à Stéphane Le Diraison de se confronter à d'autres marins aguerris et de tirer un maximum d'enseignements en vue de sa participation au mythique "Everest des Mers".
En route pour le Vendée Globe
À J-52 de l'événement, le marin boulonnais a participé à la conférence de presse de présentation de la course organisée jeudi 17 septembre au palais Brongniart à Paris. Invité à prendre la parole sur scène, il est revenu sur son aventure lors de la précédente édition en 2016, marquée par son abandon dû à un démâtage : "une belle leçon d'humilité" selon le sportif, conscient "d'avoir beaucoup appris". En partenariat avec la Ville de Boulogne-Billancourt ainsi que les groupes Suez et Bouygues, Stéphane Le Diraison a également tenu à rappeler son projet "Time For Oceans", axé sur la préservation des océans et la protection de la planète.
Prenez date pour jouer sur Virtual Regatta !
Lors du dernier Vendée Globe, près de 2 000 joueurs boulonnais se sont mesurés sur les océans du globe depuis leur ordinateur, smartphone ou tablette. Partenaire de la Ville de Boulogne-Billancourt et du Vendée Globe, Virtual Regatta permet de prendre virtuellement le départ de la course dans le même temps que Stéphane le Diraison et sous les couleurs de son voilier Time for Oceans. Le jeu est gratuit et ouvert à tous, il draine des centaines de milliers de joueurs curieux et passionnés à travers le monde entier. Le top départ est prévu mi-octobre sur nos médias sociaux (Facebook, Twitter), afin d'accéder à la version complète créée pour la commune.
Gratuit - Composez le code BB92100 pour vous lancer - plus d'infos sur le site officiel de Virtual Regatta
La responsabilité environnementale est l'affaire de tous !
Stéphane Le Diraison
Un partenariat avec la fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand :
"En terme de valeurs et de messages, le projet Time for Oceans accompagne la notion de transition vers le développement durable. En 2019, Yann Arthus-Bertrand avait accepté de parrainer le bateau, c’était déjà fantastique. Pouvoir nous associer désormais aux actions d’un personnage si emblématique représente une occasion unique. De notre côté, nous apporterons un "plus" à la fondation via l’exposition médiatique très forte du Vendée Globe. Il s’agit d’un échange fondé sur des valeurs mutuelles. Protéger les océans, c’est protéger la planète toute entière. Je suis également attaché à mon rôle d’ambassadeur de l’association No Plastic in My Sea. La terrible crise sanitaire liée au virus, et l’une de ses conséquences, la fabrication par milliards de masques jetés un peu n’importe où, doivent aussi nous faire réfléchir à la consommation exponentielle d’objets à usage unique. La problématique gravissime liée à la maladie ne doit pas faire oublier ce paradoxe. On n’a jamais consommé autant de plastique alors que l’on tente, parallèlement, de sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux."