Basket : avec l'ACBB, le nouveau centre de formation des Metropolitans 92 vise haut !
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Rien n'est laissé au hasard pour encourager les jeunes
Le parquet n’est pas encore posé mais les six panneaux de basket permettent aux premiers pensionnaires du centre de formation des Metropolitans 92 de dribbler, tirer et dunker au gymnase de la Biodiversité.
Chaque jour, de 16h30 à 18h, plus une heure au déjeuner entre les cours et le travail individuel sur les fondamentaux, ils sont une douzaine, guidés par trois coaches : Philippe Sudre, directeur du centre de formation et entraîneur assistant de l'équipe U18 France ; son assistant, Trésor Masidi, ainsi que le vice-champion olympique Moustapha Sonko, meneur de jeu de Sceaux, Levallois ou du Real Madrid, ambassadeur des Metropolitans 92.
La mission de cette structure ? Modeler les talents qui porteront les couleurs des Metropolitans 92 dans les championnats de France de jeunes, mais aussi les couleurs de l’ACBB pour certains. Les meilleurs d’entre eux auront pour objectif d’intégrer, à terme, l’équipe première.
Un centre bien situé
Des bureaux vont être équipés, les deux salles de musculation sont déjà prêtes pour cette relève âgée de 14 à 18 ans. Surtout, ces espoirs du vivier de la région parisienne n’ont pas loin à aller de la salle à l’établissement tout neuf qui les héberge au 14, rue de Seine. Ni pour se rendre à leurs cours en horaires aménagés au nouveau lycée, place Jules Guesde, pour la filière générale, ou au lycée Étienne-Jules-Marey pour la professionnelle. Le week-end, la plupart retournent dans leur famille.
Il n’y a jamais eu de telles structures dans la région parisienne ; c’est sûr que j’aurais aimé en bénéficier », sourit Mous Sonko, 92 sélections en équipe de France.
Ils peuvent tout faire à pied, ne perdent pas de temps dans les transports et bénéficient de conditions de travail idéales, se réjouit Alain Bouvard, président des Metropolitans 92. Si l’équipe pro est la vitrine, le centre est une pierre importante du projet global. Cet outil peut attirer beaucoup de jeunes et convaincre les parents de nous faire confiance, sachant que la scolarité compte énormément car tous ne seront pas professionnels.
Certains se sont déjà entraînés avec les U21, les espoirs coachés par Jean-Paul Besson. Les jeunes pousses de l’ACBB auront l’occasion de profiter de cette émulation pour côtoyer la relève. Jules Teboul et Jaed Zemmar ont déjà commencé.
Un credo : encourager la progression des jeunes
Le centre de formation bénéficie également d’un encadrant en soutien scolaire, d’un médecin et d’un préparateur physique, ainsi que d’accords avec la clinique Marcel-Sembat. Rien n’est laissé au hasard pour défendre les couleurs des Metropolitans 92 dans le futur palais des sports à Boulogne. Trésor Masidi, l’entraîneur, qui dort pour l’heure au centre afin d’être au plus près d’eux, se félicite de bénéficier d’un tel instrument. « Nous n’avons jamais besoin de prendre les transports, il n’y a aucune perte de temps, ce qui renforce l’efficacité de cette promotion très grande de taille », dit-il, quelques-uns dépassant les deux mètres et les autres encore en phase de croissance. Il est également ravi de s’appuyer sur Mous Sonko : « Avoir une personne de ce calibre est un plus, je me régale. »
Paroles de joueurs
Avant les Metros, j’ai joué à Marne-la-Vallée et Charenton. Au début, être éloigné de chez moi était bizarre, mais j’y suis maintenant habitué et mes parents sont venus me rendre visite. Au niveau des études, nous sommes bien surveillés. Je suis en seconde générale. J’aimerais être basketteur professionnel, mes joueurs préférés sont Paul George et Giannis Antetokounmpo.
Melvin Quennecart 15 ans, 1,94 m, ailier.
Je suis en club depuis que j’ai 13 ans. D’abord à Dugny, en Seine-Saint-Denis, puis, au bout de quelques mois, car j’ai été repéré, à Villemomble, avant Boulogne-Levallois et son centre. Nous sommes super bien installés. Nous sommes deux dans les chambres bien équipées, avec un lavabo et un bureau pour chacun. L’ambiance est excellente, nous sommes tous proches, ça rigole. Je vis basket à 100 %, je m’entraîne aussi avec les espoirs, et regarde les matches de la Jeep Elite (championnat de France) avec les autres dans le salon où se trouve la télé. Fan de Shaquille O’Neal plus jeune, je suis maintenant plus Anthony Davis.
Aymeri Mahon 17 ans, 2,05 m, ailier fort, en terminale générale au nouveau lycée, place Jules-Guesde.